Susan Hopper, tome 1 : Le parfum perdu

Auteurs : Anne Plichota & Cendrine Wolf

Parution : 21 Mars 2013
Edition : XO Jeunesse
Collection : Littérature générale
ISBN : 2845635605
Pages : 387 pages
Prix : 16.90 euros

RÉSUMÉ

Un manoir en Écosse… Susan n’en revient pas. Du haut de ses quatorze ans, elle savoure pour la première fois le confort d’un grand lit moelleux dans une chambre bien à elle. Et cela, grâce aux Hopper qui viennent de l’adopter.

Soudain, ce n’est plus la douceur du drap qu’elle sent sous ses orteils, mais un sol rocailleux et froid. Une brise glacée lui caresse les joues. En ouvrant les yeux, elle distingue une statue qui se découpe dans le brouillard. À ses pieds, les pierres tombales s’étendent à perte de vue. Un cimetière. Elle se trouve en plein milieu d’un cimetière. Et des tombes s’échappent lentement une ombre, puis une autre, et une autre encore…

Un rêve. Ce ne peut être qu’un rêve.

Mais si ce n’était pas le cas ?

Si la malédiction qui pèse sur Susan depuis sa naissance l’avait finalement rattrapée ?

Susan Hopper, un conte noir où les cauchemars prennent vie, est signé par Anne Plichota et Cendrine Wolf, les auteurs de la célèbre série Oksa Pollock, traduite dans 27 langues.

MON AVIS

Ça faisait un petit moment déjà que je souhaitais lire cette série d'Anne Plichota et de Cendrine Wolf. Si j'ai fini par me lasser d'Oksa Pollock au fil des récits ce n'est pas parce que c'est mal écrit, ni parce qu'il manque de l'action ou encore du suspense, l'histoire est absolument géniale, non ce qui me dérange c'est que l'on se noie dans une multitude de créatures tirées de l'imagination des auteurs, et que l'on ne s'y retrouve plus à force. Susan Hopper est différent en ça. Il n'y a pas trop de personnages donc on s'y repère rapidement, en revanche on retrouve le côté "Famille Addams" qu'a également le personnage de Tugdual dans Oksa Pollock. C'est le côté un peu trop adolescent gothique que je pourrais reprocher à ce roman. En dehors de ça, il est vraiment génial !!

Baignés dans la lande écossaise, on n'a aucune difficultés a imaginer un manoir presque hanté par une malédiction. Susan Prescott est la miraculée d'un incendie où elle a perdu ses deux parents à l'âge de 3 ans un 12 Décembre. Enfant et adolescente revêche, elle est l'archétype de l'orpheline qui refuse de s'intégrer et elle a suffisamment de caractère pour savoir et obtenir ce qu'elle désire. D'ailleurs les enfants de l'orphelinat la surnomme "la fille du diable" et finalement ce n'est pas à tord, vous le comprendrez par la suite.
Un jour, un garçon de son âge, Eliot, débarque à l'orphelinat en tenu de cosmonaute et accompagné de ses deux parents James et Helen. Helen attire immédiatement l'attention de Susan puisqu'elle porte le même parfum que son "doudou". Ainsi de fil en aiguille, Susan fera tout pour intégrer cette famille. Et lorsqu'elle y parviendra enfin, qu'elle se sentira "chez elle" et bien, elle découvrira une statuette très agitée qu'elle décidera de conserver avec elle. Alors des phénomènes inattendus commenceront à se produire.

Susan est un personnage troublant et attachant. De par sa maigreur et sa fragilité on a envie de la prendre sous son aile. Eliot est rigolo, sympa comme tout. Helen j’éprouve quelques difficultés à cerner son personnage. Quand au grand père il est tout simplement extra !!

Ajoutez à cela que j'aime énormément les aquarelles de Laura Csajagi, l'illustratrice.

En résumé, on aime le côté british très présent, l'univers fantastique et les personnages excentriques et attachants entourés par une histoire pleine de rebondissements.